Interviewé dans Jeune Afrique du 16 janvier, François Bozizé explique : « Au cours des cinq prochaines années, si Dieu le veut, l’uranium, l’or et peut-être le pétrole centrafricains seront entrés en phase d’exploitation. On ne s’arrête pas en si bon chemin ».
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la question ne portait pas sur les motivations qui le poussent à s’accrocher au pouvoir, mais sur les raisons que les électeurs auraient de voter pour lui.
Interrogé sur la limitation du nombre de mandat, il répond : « Oui, en principe, puisque la Constitution stipule deux mandats consécutifs et que j’en ai déjà accompli un. Mais vous le savez, tout dépend du peuple. Si le peuple m’oblige à rester au-delà, moi, je suis un militaire. Je suis au service du peuple. »
Il devrait se méfier par les temps qui courent : on a vu des militaires reconvertis en chefs d’Etat tout dévoués à leur peuple s’enfuir en Arabie Saoudite plus tôt qu’ils ne le pensaient...